Category Archives: HSBC

Communication (green-hushing)

L’année 2022 aura été marquée par une forte montée de la méfiance à l’égard des messages écologiques des acteurs économiques. Certaines déclarations douteuses ont même débouché sur des décisions administratives ou judiciaires. À titre d’exemple, en octobre 2022, la banque HSBC a été sommée de revoir sa stratégie marketing quand celle-ci contient des informations Continue reading →

Communication : Royaume-Uni, banques

En octobre 2021, la banque HSBC a fait paraître deux campagnes publicitaires. Elle y faisait la promotion de ses initiatives vertes, mais oubliait d’y mentionner son financement d’entreprises qui émettent d’importantes quantités de gaz à effet de serre. Cette campagne a suscité plusieurs plaintes auprès de l’autorité britannique de surveillance de la publicité (Advertising Standards Authority – ASA). Continue reading →

Au Royaume-Uni, faire valoir ses initiatives climatiques sans mentionner son impact global pourrait être considéré comme du greenwashing

L’autorité britannique de surveillance de la publicité (Advertising Standards Authority – ASA) serait sur le point d’avertir HSBC au sujet de l’utilisation de publicités qui ont pour but de blanchir l’image de cette dernière. Elle voudrait ainsi ordonner à la banque d’être plus transparente sur sa contribution au changement climatique. C’est en tout cas ce qu’indique Continue reading →

HSBC adopte sa politique de sortie du charbon thermique : une grande avancée qui peut encore être améliorée

À la suite de la pression d’associations et d’investisseurs, les actionnaires de la banque HSBC ont adopté en assemblée générale, le 28 mai 2021, une résolution proposée par le conseil d’administration et selon laquelle la banque s’obligeait à avoir mis un terme au financement du charbon thermique dans les pays de l’OCDE d’ici 2030 et dans les autres États d’ici 2040 (IE n° 346). Le 14 décembre Continue reading →

Évaluation, formations : banques

Quatre banques européennes se sont jointes à la Harvard Business School et à l’Impact Institute installé à Amsterdam pour créer, d’ici 2022, un protocole permettant d’évaluer les influences sociales et environnementales de leurs activités de crédit. Les banques impliquées sont ABN Amro (Pays-Bas), Danske Bank (Danemark), DBS (Singapour) et UBS (Suisse). Le groupe de travail (Banking for Impact working group) s’appuiera Continue reading →

HSBC va se retirer du charbon mais pas tout de suite et pas complètement

Le 11 mars, la banque sino-britannique HSBC a annoncé que, le 28 mai prochain, elle proposerait au vote de ses actionnaires un projet de résolution sur ses engagements envers la lutte contre le changement climatique. Dans cette résolution, la banque s’engage à publier et à mettre en œuvre une politique visant à éliminer progressivement le financement des centrales alimentées au charbon ainsi que les mines de charbon thermique au sein de Continue reading →

Les banques européennes sont impliquées dans la déforestation de l’Amazonie

L’élevage du bétail, en particulier l’élevage bovin, est devenu l’un des principaux facteurs de la destruction de la forêt amazonienne, l’un des poumons de la planète. Trois des principaux producteurs mondiaux de viande sont brésiliens : Marfrig, Minerva, JBS. Le quotidien The Guardian, l’organisation britannique Bureau of Investigative Journalism et le projet Unearthed ont réalisé une recherche Continue reading →

L’introduction en Bourse de Saudi Aramco va tester l’appétit des investisseurs pour les énergies fossiles

En avril 2016, le prince héritier du royaume d’Arabie saoudite avait officiellement annoncé qu’il allait faire du fonds souverain du pays le plus important du monde et que celui-ci serait alimenté grâce à la cession d’actifs pétroliers, et notamment l’introduction en Bourse d’une partie des actions de la plus grande société pétrolière mondiale, Saudi Aramco (IE n° 234). Portant sur 2 à 5 % des titres (valorisés entre 40 et 100 milliards de dollars), cette introduction devait être la plus importante jamais réalisée dans le monde. Elle constituait, pour les banques agréées pour l’organiser, un marché juteux estimé à 450 millions de dollars.

Mais le 4 octobre, le prince Mohamed ben Salman a une nouvelle fois repoussé la date d’introduction en précisant qu’elle devrait finalement avoir lieu à la fin de 2020 ou au début de 2021 (information remise en cause depuis par des rumeurs qui la situeraient dès décembre de cette année). Officiellement, ce report serait dû aux discussions relatives à une prise de participation de Saudi Aramco dans la société pétrochimique Sabic. Mais il pourrait également résulter de la faiblesse actuelle des cours du pétrole brut.

Parallèlement, le 17 octobre, dix grandes ONG ont adressé une lettre aux dirigeants de sept des neuf banques choisies pour organiser l’opération : Bank of America, Citigroup, Crédit Suisse, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan Chase, Morgan Stanley. Les deux banques absentes de la liste sont des banques saoudiennes. Les associations mettent en garde les établissements financiers sur le rôle qu’ils joueront dans la mise sur le marché d’actions de la plus importante société émettrice de GES de la planète. Non seulement cette introduction participera à la stratégie du royaume – qui consiste à augmenter sa production de pétrole –, mais elle lui permettra aussi de doubler sa capacité de raffinage et de poursuivre sa diversification dans le gaz et la pétrochimie. Les ONG ajoutent que cette opération ternira encore davantage l’image des banques impliquées, qui figurent déjà toutes parmi les quatorze plus importantes « banques fossiles » présentes dans le monde.

Nouvel engagement d’investisseurs pour le climat. A la hauteur des enjeux ?

Le 10 juillet, huit des plus importants gestionnaires de fonds mondiaux (Amundi, Blackrock, BNP Paribas, Goldman Sachs, HSBC, Natixis, Northern Trust, State Street) – qui représentent quelque 15 000 milliards d’actifs sous gestion – ont annoncé collectivement qu’ils s’engageaient à prendre en compte la dimension climatique dans leurs investissements. L’outil permettant de mesurer l’empreinte carbone des sociétés financées devrait, en principe, être opérationnel d’ici à septembre. Continue reading →

Accès aux services, esclavage moderne

L’esclavage moderne est un phénomène répandu, y compris dans les économies développées, mais il reste souterrain et peu visible. La Walk Free Foundation estime, par exemple, que 129 000 personnes seraient dans une telle situation en France. Au Royaume-Uni, la banque HSBC a annoncé le 24 juin qu’elle avait lancé un programme permettant aux victimes ayant échappé à une situation d’esclavage et à la traite d’êtres humains d’avoir accès à des Continue reading →

Parité

Les entreprises britanniques de plus de 250 salariés avaient jusqu’au 4 avril pour communiquer les écarts de rémunération existant entre les femmes et les hommes. Une première analyse réalisée par l’agence Reuters montre que la banque HSBC est la grande entreprise qui laisse apparaître l’écart le plus important (59 %).

La banque HSBC poursuivie par des victimes d’un cartel de la drogue mexicain

En décembre 2012, la banque britannique HSBC avait accepté de payer une amende de 1,9 milliard de dollars pour mettre fin à des poursuites judiciaires aux Etats-Unis dans le cadre d’un blanchiment d’argent lié à la drogue et au terrorisme provenant du Mexique et de plusieurs autres pays et remontant au début des années 2000 (voir Impact Entreprises n° 159 et n° 161). Le dossier d’accusation précisait que 881 millions de dollars au moins émanant du cartel de Sinaloa, considéré comme le plus important narcotrafiquant au monde, avaient été Continue reading →

HSBC poursuivi pour fraude fiscale en Belgique et en France

La justice belge a annoncé, le 17 novembre, qu’elle mettait en examen HSBC Private Bank, la filiale suisse de la banque britannique HSBC pour « fraude fiscale grave et organisée, blanchiment, organisation criminelle et exercice illégal d’intermédiaire financier ». Le juge Michel Claise, chargé de l’affaire, reproche à l’établissement d’avoir démarché sans autorisation des clients belges fortunés, dont bon nombre de diamantaires anversois, et d’avoir incité cette clientèle à l’évasion fiscale par le biais de montages financiers faisant intervenir des sociétés écrans offshore. Le 18 novembre, c’est le Parquet parisien qui a mis la banque Continue reading →

Des associations veulent accélérer le mouvement de désinvestissement des énergies fossiles

Une coalition d’organisations britanniques (Move Your Money out of Fossil Fuel) a déterminé que les cinq plus importantes banques du pays (HSBC, Barclays, RBS, Lloyds et Santander) détenaient en portefeuille plus de 66 milliards de livres sterling (prêts, obligations, actions) dans des activités d’extraction de charbon, de pétrole et de gaz. La coalition vient donc de lancer une campagne pour inciter l’opinion publique à exiger des établissements bancaires la publication de ces investissements dans les énergies fossiles et proposer un plan de reconversion des actifs de cinq à dix ans.

Les émissions d’“ obligations vertes ” vont-elles relever le défi climatique ?

Treize banques (Bank of America, Citi, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Daiwa, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, Mizuho Securities, Rabobank, Skandinaviska Enskilda Banken et les françaises BNP Paribas et Crédit agricole CIB) ont adhéré aux Green Bond Principles (GBP) établis par l’organisation à but non lucratif américaine Ceres, spécialisée dans les enjeux de développement durable liés à l’économie. Les GBP encouragent une plus grande transparence sur les émissions d’“ obligations vertes ” afin d’accroître ce marché. Continue reading →

Ethique : nouvelle procédure à l’encontre de HSBC

Le 18 mars, le fisc argentin a annoncé qu’il avait saisi la justice à l’encontre de la banque HSBC, soupçonnée d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent. L’agence a, en effet, détecté des irrégularités (dont de faux reçus émanant d’entités locales) dans les transactions financières survenues au cours des trois dernières années, irrégularités qui se monteraient déjà à 392 millions de pesos (59 millions d’euros).