Les émissions d’“ obligations vertes ” vont-elles relever le défi climatique ?

Treize banques (Bank of America, Citi, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, Daiwa, Deutsche Bank, Goldman Sachs, HSBC, Mizuho Securities, Rabobank, Skandinaviska Enskilda Banken et les françaises BNP Paribas et Crédit agricole CIB) ont adhéré aux Green Bond Principles (GBP) établis par l’organisation à but non lucratif américaine Ceres, spécialisée dans les enjeux de développement durable liés à l’économie. Les GBP encouragent une plus grande transparence sur les émissions d’“ obligations vertes ” afin d’accroître ce marché. L’Agence internationale de l’énergie estime que pour atteindre l’objectif d’une limitation du réchauffement de la température de la planète à 2° Celsius, le montant des investissements nécessaires dans les énergies propres représente environ 1 000 milliards de dollars par an jusqu’en 2050. Or, 30 % à peine de ce montant a été investi en 2012. Un développement du marché obligataire dans ce domaine, jugé encore trop risqué et de taille trop modeste, pourrait constituer un appoint précieux… mais insuffisant.