Il est particulièrement difficile en ce moment de ne pas parler du climat. Le monde entier a les yeux braqués sur Glasgow, où se tient actuellement la COP26. Les observateurs qui doutent que les actes soient à la hauteur des paroles et des enjeux sont de plus en plus nombreux. Et de plus en plus impatients. En d’autres termes, six ans après l’accord de Paris, ils veulent des résultats. Et il y a fort à parier que les pressions vont s’accroître sur les décideurs politiques et économiques. Suivre la tendance (le sens de l’histoire, comme on entend dire parfois) ne suffit plus. Il faut à présent la provoquer et ne pas se satisfaire de perspectives à l’horizon 2050. Il est donc nécessaire d’établir des feuilles de route précises, de se fixer des rendez-vous fréquents et d’accepter que de véritables ruptures soient désormais inévitables.