L’Union européenne fait pression sur la Côte d’Ivoire pour un cacao plus responsable

La Côte d’Ivoire est le principal producteur mondial de cacao (plus de 40 % de la production mondiale). Le pays est souvent pointé du doigt pour son laxisme en matière de « durabilité » de ses plantations (déforestation, travail des enfants et plus largement pauvreté des planteurs et de leurs familles) qui dément ses fréquentes annonces pour améliorer la situation. De son côté, l’Union européenne, qui représente 60 % des importations de cacao d’origine ivoirienne, fait régulièrement l’objet de demandes insistantes émanant d’associations et de syndicats pour exiger des mesures efficaces de la part de la Côte d’Ivoire. Lors d’une réunion de haut niveau organisée le 22 janvier à Abidjan, entre l’Union et le gouvernement ivoirien, l’ambassadeur de l’Union européenne, Jobst von Kirchmann, a appelé la Côte d’Ivoire à accélérer ses efforts pour rendre sa production plus responsable. Il a tenu à assurer le pays du soutien de l’UE. Mais il a aussi souligné que deux législations communautaires étaient en préparation. L’une porte sur l’interdiction d’importer des produits qui contribuent à la déforestation et l’autre sur l’instauration d’un devoir de vigilance en matière de droits fondamentaux.