Une étude de l’Institut de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI), du service de recherche du département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) et de l’Institut de recherche RTI International, publiée le 20 mai 2021 dans The American Journal of Clinical Nutrition, tire un constat alarmant. La sous-nutrition et la malnutrition invisible (carences en micronutriments) dans le monde vont faire progresser le nombre d’années perdues en raison de la mortalité prématurée, de la maladie ou du handicap. Cette augmentation sera de 10 millions d’années entre 2010 et 2030 et de 30 millions entre 2010 et 2050, soit un total de plus de 190 millions d’années perdues en 2050. Si l’on tient compte du changement climatique, qui va compliquer l’accès aux ressources, ce nombre d’années perdues devrait augmenter de 10 % supplémentaires.