D’après une étude réalisée par la société de recherche énergétique et de veille économique norvégienne Rystad Energy, en 2020, le taux de réussite des forages d’exploration terrestres (onshore wildcats) dans l’industrie pétrolière et gazière conventionnelle a chuté pour la quatrième année consécutive pour atteindre un plancher record de 10,6 %. Ces taux variaient entre 40 % et 60 % au cours de la première moitié des années 2010. Pour l’organisme, cela s’explique par le fait que la plupart des zones de prospection facilement cartographiables et disposant de réservoirs peu profonds ont déjà été minutieusement explorées. Cela ne laisse aux nouvelles tentatives que des perspectives de succès techniquement difficiles et coûteuses. Le taux de réussite pour l’exploration en mer, quant à lui, se maintient à un niveau moyen (24,8 %). Rystad Energy ne prévoit pas, pour l’onshore, d’amélioration significative du taux de réussite à court terme. Une activité bien plus importante sera concentrée sur les zones marines. L’agence pense également que, malgré la diminution des dépenses d’exploration, les interventions en eau profonde et ultra-profonde, qui présentent des risques considérables, continueront de susciter l’intérêt grâce à la baisse des coûts.