Il faut considérer la pollution de l’air comme une menace pour les droits humains

La pollution atmosphérique (intérieure et extérieure) contribue à la mort prématurée de quelque 7 millions de personnes par an dans le monde, dont 600 000 enfants de moins de cinq ans. C’est ce que David Boyd, le rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme et l’environnement, rappelle dans son rapport. « Cela représente plus de décès que ceux causés par la guerre, les meurtres, la tuberculose, le VIH/sida et la malaria réunis. » Lors de son intervention au Conseil des droits de l’homme, le 4 mars dernier, David Boyd a souligné les lacunes dans le système des droits humains pour ce qui est de la qualité de l’air et il a plaidé pour l’adoption par le Conseil d’une résolution affirmant que « toute personne a le droit de vivre dans un environnement propre, sûr, sain et durable ».