Circularité

Le lent mais constant développement de l’exploration des ressources minières sous-marines souligne le chemin qui reste à parcourir en matière de protection de l’environnement. L’une des clés qui permettront de régler partiellement la question de la pression sur les ressources et la biodiversité, et les impacts sociétaux qui y sont corrélés réside dans la mise en œuvre d’une économie circulaire à large échelle. Dans son dernier rapport environnemental, Apple annonce son intention de produire la totalité de ses produits à partir de matériaux renouvelables ou recyclés. Plus facile à dire qu’à faire et la firme de Cupertino l’admet. Car pour favoriser l’utilisation des matériaux recyclés, il faut soit augmenter le prix des matières vierges (en y intégrant, par exemple, un coût lié à l’ensemble des incidences environnementales), soit baisser le prix de revient des matériaux recyclés, soit les deux. La baisse des prix de revient nécessiterait une participation accrue (et collective) des entreprises à l’organisation de la collecte, y compris dans les pays où les infrastructures font défaut, mais aussi de nombreuses avancées dans les méthodes de traitement. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un enjeu crucial tant pour la société que pour les entreprises à qui il incombe de définir les indicateurs montrant clairement la baisse de leur impact sur le milieu, et ce d’une manière découplée de leur croissance.