Insertion.

Suite aux annonces et aux décisions de Donald Trump visant à limiter l’entrée des migrants aux Etats-Unis, la chaîne de restauration Starbucks a annoncé le 29 janvier sa volonté d’embaucher 10 000 réfugiés à travers le monde d’ici 5 ans. Cette initiative constitue une contribution à l’élan de solidarité qui ne va pas manquer de suivre les « provocations » du président américain. Mais elle pourrait aussi inspirer le groupe à propos de sa politique fiscale afin d’assurer une plus juste répartition des bénéfices résultant de son activité. Starbucks est, en effet, accusé d’adopter une politique de rationalisation fiscale très agressive qui réduit considérablement sa base imposable dans plusieurs pays, et fait l’objet, de la part de la Commission européenne, d’une demande de remboursement des avantages fiscaux indûment obtenus de la part des Pays-Bas.