Déclarée en faillite en 2008, notamment en raison des actifs toxiques qu’elle détenait, la Royal Bank of Scotland (RBS), reprise en main par l’Etat britannique, a subi une sévère cure d’austérité, cédant notamment de nombreux actifs en Amérique du Nord et en Asie. Ces mouvements et l’effondrement du cours du brut expliquent en partie la baisse de 70 % de l’exposition de la banque dans le secteur pétrolier et gazier en 2015 par rapport à 2014. Mais pas seulement. Dans un communiqué du 18 avril, la RBS a annoncé que le montant de ses prêts pour des projets dans les énergies renouvelables avait atteint un milliard de livres au Royaume-Uni, le double de l’année précédente. Un changement de cap ?