Le 3 octobre, ING, la principale société néerlandaise de services financiers, a annoncé son intention de supprimer 7 000 emplois, dont 2 300 aux Pays-Bas et 3 000 en Belgique. Pour la Belgique, cette décision s’ajoute aux 2 000 et 650 suppressions d’emplois annoncées respectivement par Caterpillar et par Axa au mois de septembre. Outre la mauvaise nouvelle en matière d’emploi, une petite phrase du président d’ING, Ralph Hamers, pour justifier le plan de la banque n’a pas été du goût des communautés belge et néerlandaise : “ Nous sommes l’une des seules banques en croissance et nous voulons maintenir une croissance saine. Il faut réparer le toit tant que le soleil brille ”. Pas sûr que l’argument soit compris par les personnes concernées, et au premier chef les salariés et les syndicats. D’autant que le président-directeur général avait bénéficié d’une augmentation de sa rémunération de près de 30 % en 2015…