Le fonds souverain norvégien est le plus important au monde et il contrôle 1,4 % environ de la capitalisation boursière mondiale. Depuis de nombreuses années, il intègre des critères ESG (environnement, social, gouvernance) à sa gestion de portefeuille. En juin 2015, le fonds s’est approprié une décision du Parlement norvégien selon laquelle les sociétés dont 30 % (ou plus) des activités étaient liées au charbon devaient être exclues de ses portefeuilles. Cette directive est entrée en application le 1er février. Le 14 avril, la banque centrale de Norvège a déclaré que 52 compagnies avaient d’ores et déjà été exclues et que d’autres radiations suivraient au cours de l’année. Les associations écologistes saluent cette annonce. Mais l’organisation Greenpeace Norvège a fait remarquer qu’une étude qu’elle a réalisée antérieurement a relevé 122 sociétés concernées par la directive et que les 3 plus importantes entreprises charbonnières mondiales (Anglo American, BHP Billiton, Glencore) n’ont pas été affectées par la décision, leurs autres métiers excédant 70 % de l’ensemble de leurs activités.