Selon le quotidien britannique The Guardian, en 2014, un ouvrier népalais serait mort tous les deux jours sur les chantiers du Mondial (prévu au Qatar en 2022), principalement en raison de crises cardiaques dues à la chaleur. En additionnant les personnes d’origine indienne, sri-lankaise et bangladaise, ce ratio pourrait atteindre plus d’un mort par jour selon le journal. Pour les autorités qataries, ce ratio serait comparable au nombre de morts par crise cardiaque observé au Népal, mais ces informations sont difficilement vérifiables, car aucune étude sérieuse n’a jusque-là été menée. Les autorités du Qatar avaient promis des réformes pour améliorer les conditions de travail des travailleurs étrangers participant à la construction des infrastructures du Mondial (1,4 million de personnes), mais selon les ONG et les organisations syndicales internationales, ces réformes tardent et manquent d’ambition.