La lettre Impact Entreprises est structurée en quatre chapitres. La partie consacrée aux différents contextes doit interroger sur la place de l’entreprise dans son milieu, même si parfois, les enjeux semblent insurmontables : les conflits, la fragmentation de la société, les mouvements migratoires mondiaux, le gaspillage, le dérèglement climatique, etc. Se résigner ou ne pas intégrer ces sujets dans tous les actes des entreprises revient probablement à alimenter ces tendances. Cependant, les réglementations se renforcent en Europe, mais aussi sur les autres continents. La plupart du temps, elles concernent des sujets environnementaux et le climat, mais pas uniquement. Elles abordent également les questions de transparence (reporting, greenwashing), agrandissent l’éventail des domaines, comme la directive européenne sur le devoir de vigilance ou la recommandation de l’Organisation internationale du travail sur le salaire vital. Néanmoins, elles ne sont pas toujours assez ambitieuses et arrivent souvent très tard par rapport à la manifestation des problèmes. Est-il besoin de rappeler que s’engager dans la responsabilité élargie des entreprises, c’est agir, même en l’absence de réglementation, quitte à prendre le risque d’être un peu à contre-courant ?