La chaîne de supermarchés britannique Iceland a annoncé le 28 mars 2022 qu’elle allait temporairement renoncer à ne plus utiliser d’huile de palme dans certains aliments sous sa marque de distributeur à partir de juin. L’enseigne justifie sa décision en faisant remarquer que le déclenchement du conflit en Ukraine a provoqué une augmentation du prix de l’huile de tournesol de 1 000 %. La région de la mer Noire, contrôlée par l’Ukraine et la Russie, représente 80 % des approvisionnements en huile de tournesol, et les approvisionnements ont été interrompus par la guerre. L’entreprise se servira d’huile de palme durable en « dernier recours et comme mesure strictement temporaire », et dans une gamme de produits limitée. Les emballages indiqueront clairement l’ingrédient si celui-ci est utilisé. De son côté l’organisation Foodwatch alerte sur le risque que la crise serve d’alibi à des reformulations des produits en catimini. Elle a publié le 1er avril une pétition exigeant la totale transparence pour tous les produits concernés sur les emballages, en ligne et dans les rayons.