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L’engagement exprimé le 22 avril par les États-Unis de diminuer leurs émissions de GES de 50 % à 52 % d’ici à 2030 est une bonne nouvelle, ne nous le cachons pas. De plus, cette annonce a été accompagnée par d’autres engagements significatifs, comme celui du Japon de relever son objectif de réduction de 26 % à 46 %. Certes, on peut toujours se dire qu’il était temps et que l’on ne rattrapera jamais le retard accumulé. On peut aussi faire remarquer que s’engager, c’est bien, mais qu’agir, c’est mieux et, surtout, rappeler que ce que l’on souhaite, c’est obtenir des résultats le plus rapidement possible. Mais tous les acteurs économiques n’ont pas attendu ces déclarations pour se mettre au travail. Cependant, ces nouvelles orientations devraient libérer leur énergie et peut-être même déclencher une course au mieux-disant. Par conséquent, les entreprises qui n’ont pas sérieusement amorcé le virage pourraient vite se retrouver hors-jeu. Mais il va falloir rester attentif, faire très régulièrement le point sur les progrès accomplis et continuer à remonter la barre.