Le début de la saison des assemblées générales approche. Le 18 mars, BlackRock, le plus grand gestionnaire d’actifs privé au monde, a déclaré qu’il allait intégrer la manière dont les entreprises gèrent le « capital naturel » dans sa politique d’engagement. Pour la société de gestion, toutes les entreprises dépendent d’une manière ou d’une autre du capital naturel. C’est pourquoi elle leur demande « de démontrer qu’elles minimisent leurs impacts négatifs et, idéalement, améliorent le stock de capital naturel dont dépend leur performance financière à long terme ». En ce qui concerne les sociétés dépendantes matériellement ou qui ont un impact sur les habitats naturels, BlackRock considère qu’elles devraient publier une politique « zéro déforestation » ainsi qu’une stratégie sur la biodiversité. Dans sa déclaration, le gestionnaire d’actifs prévient qu’il pourrait voter contre la réélection des administrateurs lorsque les entreprises n’auront pas géré, supervisé ou divulgué correctement les risques liés au capital naturel. À l’inverse, il pourrait voter en faveur des propositions d’actionnaires pertinentes portant sur des risques importants liés au capital naturel s’il estime qu’une entreprise peut mieux gérer ces risques ou mieux rendre compte de son approche.