Le 10 mars, à l’issue de sa 52e session, la Commission statistique des Nations unies a adopté un nouveau cadre de comptabilité environnementale pour donner la possibilité aux comptabilités nationales de mesurer la santé des écosystèmes et leur calculer une valeur monétaire. Ce cadre comptable (System of Environmental-Economic Accounting–Ecosystem Accounting – SEEA EA) permet d’évaluer deux éléments clés en termes physiques et monétaires : le « stock » naturel, comme l’étendue du couvert forestier et des zones humides, et ses « flux », c’est-à-dire les avantages que la nature offre, comme la purification de l’eau et la séquestration du carbone. Un exemple fréquent donné par les économistes est la forêt. Sa valeur économique provient généralement du bois vendu après la coupe des arbres. Dans ce nouveau système, il sera également jaugé d’après les avantages fournis tels que la séquestration du carbone et la prévention des inondations.