Fiat Chrysler, futur partenaire de PSA, soupçonné d’avoir faussé les tests d’homologation

Aux Etats-Unis, les réparations financières du scandale des moteurs truqués du constructeur automobile allemand Volkswagen (Dieselgate), révélé en septembre 2015, sont sur le point d’aboutir. Selon le rapport final de la Federal Trade Commission (FTC) du 27 juillet 2020, le constructeur a versé 9,5 milliards de dollars aux consommateurs lésés. Dans une plainte déposée devant un tribunal fédéral en mars 2016, la FTC avait déclaré que les campagnes publicitaires menées pendant sept ans par Volkswagen étaient basées sur de fausses affirmations. Aux dires de ces campagnes, les voitures avaient de faibles émissions, elles étaient respectueuses de l’environnement et des normes d’émission, et maintenaient une valeur de revente élevée. Avec les amendes, pénalités et autres dédommagements, ce sont près de 35 milliards de dollars que l’entreprise aura déboursés dans cette affaire aux Etats-Unis. Cela étant, la falsification des contrôles anti-pollution a touché de nombreux constructeurs. Le dernier confronté à la justice est Fiat Chrysler (en cours de fusion avec PSA pour donner naissance au groupe Stellantis). Le 22 juillet, le parquet de Francfort a en effet indiqué qu’il menait des perquisitions sur les sites du groupe en Suisse, en Italie et en Allemagne à propos de l’installation possible de logiciels faussant les tests d’homologation et concernant 200 000 véhicules rien qu’en Allemagne.