Petite synthèse

Les guerres économiques qui se développent mettent à mal les efforts engagés pour préserver notre environnement naturel (les rejets de GES sont repartis à la hausse) et incitent les acteurs politiques et économiques à se montrer plus « souples » sur le respect des droits humains (l’Union européenne « réhabilite » la pêche thaïlandaise) et moins regardant sur le « contenu social » des produits (comme dans l’habillement) en dépit de bonnes intentions. Pour autant, les initiatives se multiplient et mobilisent parfois des ressources conséquentes (1,5 milliard de dollars pour améliorer la collecte et le recyclage des déchets). Mais, finalement, ces mesures paraissent négligeables au regard des transformations restant à mettre en œuvre (notamment en matière de pratiques agricoles et d’habitudes alimentaires). Aussi certaines organisations poussent-elles les acteurs qui pèsent (comme BlackRock, dont la lettre annuelle a, par ailleurs, été pastichée) à s’engager avec plus de détermination.