La presse indienne a révélé fin décembre que le gouvernement indien envisageait l’introduction d’une taxe sur les ventes de toute nouvelle voiture à essence ou diesel. Avec plus de 4 millions de véhicules vendus en 2018, l’Inde représente le quatrième marché mondial derrière la Chine, les Etats-Unis et le Japon. Mais les ventes de voitures électriques peinent à décoller, notamment du fait de leur prix élevé et du manque d’infrastructures de rechargement. Selon la Société indienne des constructeurs de véhicules électriques (SMEV), 1 200 unités environ ont été vendues dans le pays au cours du dernier exercice fiscal. Cette redevance, qui s’appliquera aussi aux deux-roues et aux trois-roues, devrait s’établir à 12 000 roupies (151 euros) la première année pour les voitures. Le gouvernement espère récolter 75 milliards de roupies dès la première année. Ce montant devrait contribuer au financement de ses plans visant à stimuler la vente et la production de véhicules électriques dans le pays. Une prime devrait être versée aux acheteurs de voitures électriques (de 50 000 roupies la première année, elle serait ramenée à 15 000 roupies la quatrième année). D’autres incitations sont prévues, comme la réduction des droits de douane sur les matières premières, les composants et les batteries, la suppression des droits d’enregistrement et des taxes de circulation pour les véhicules électriques, des aides pour financer la production domestique de batteries et le développement d’infrastructures de rechargement.