La pression s’accroît en faveur d’une description des risques liés au climat par les banques

La publication par la Task Force on Climate-related Financial Disclosures (TCDF), en juin dernier (voir IE n° 262), d’un rapport dans lequel le groupe de travail demandait aux entreprises, et en particulier aux banques, de publier leurs émissions directes et indirectes de GES, ainsi que les risques et les opportunités résultant des dérèglements climatiques, a suscité de nombreuses réactions dans la communauté financière. Les deux plus importantes sociétés de gestion mondiales, BlackRock et Vanguard – qui réunissent à elles seules près de 10 000 milliards d’actifs sous gestion –, ont indiqué, cette année, qu’elles seraient attentives, dans leur politique de gestion, à la manière dont les émetteurs rendraient compte de l’impact climatique sur leurs activités (voir IE n° 255 et IE n° 264). Le 14 septembre, l’association britannique ShareAction et la société de gestion américaine Boston Common Asset Management ont constitué un groupe d’une centaine d’investisseurs (parmi lesquels Ecofi Investissements, la filiale du groupe français Crédit coopératif) représentant 1 845 milliards d’actifs. Ce groupe a écrit à soixante-deux des plus grandes banques mondiales pour leur demander de mieux décrire leurs opportunités et leurs risques liés au changement climatique, ainsi que la manière dont ces derniers sont gérés par leur management et leur conseil d’administration.