En amont de la prochaine conférence sur l’investissement socialement responsable (SRI Conference), qui se déroulera du 9 au 11 novembre prochain à Denver (Etats-Unis), la quatrième étude annuelle sur les désinvestissements des énergies fossiles, rendue publique le 5 mai, met en évidence plusieurs résultats intéressants. Sur les 391 professionnels de la gestion d’actifs ayant répondu au questionnaire, 51 % indiquent qu’ils détiennent un ou plusieurs portefeuilles ne contenant pas de société d’extraction d’énergies fossiles – fossil fuel free portfolios – (contre 42 % en 2015, 36 % en 2014 et 22 % en 2013). Pour 69 % d’entre eux, les particuliers souhaitent pouvoir investir dans de tels produits et, pour 68 %, les investisseurs institutionnels sont également intéressés par ce type d’investissement. Plus de 68 % des répondants se disent concernés par les risques d’« actifs échoués » (stranded asset), générés par le changement climatique (les risques selon lesquels la plus grande partie des énergies fossiles encore inexploitées serait quasiment sans valeur du fait de la bulle carbone). Enfin, 47 % jugent que le mouvement de désinvestissement pourrait s’étendre aux sociétés produisant une quantité importante de gaz à effet de serre (un chiffre toutefois comparable à 2015).
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