Alors que le monde cherche de nouveaux leviers de croissance (début octobre, le FMI a revu une nouvelle fois ses prévisions à la baisse) et que la maîtrise des impacts environnementaux dus à l’activité économique est partiellement liée à cette croissance, la CFAO a dévoilé, le 15 octobre, les résultats d’une étude sur les classes moyennes en Afrique (Les classes moyennes en Afrique, quelle réalité, quels enjeux ?). L’étude a été réalisée auprès de plus de 4 000 foyers répartis dans cinq pays (Maroc, Cameroun, Côte d’Ivoire, Nigeria, Kenya). Dans ses conclusions, on relève que la classe moyenne devrait passer de 78 millions de personnes en 2010 à 224 millions en 2040. Pour le moment, le consommateur africain issu de la classe moyenne est souvent un salarié du secteur privé qui privilégie la consommation locale. Pour lui, les grandes surfaces sont un garant de la qualité des marques internationales. Il cumule souvent emploi formel et informel, et consacre environ un quart de son revenu à l’alimentation. Il gère son budget de manière rigoureuse, mais il est un peu moins regardant en ce qui concerne les dépenses affectées au matériel technologique.