Le Premier ministre français, Manuel Valls, a annoncé le 10 septembre la fin des crédits à l’exportation pour les centrales à charbon. Cette annonce était prévisible pour plusieurs raisons : parce que des mesures de même nature avaient déjà été annoncées par le président de la République, notamment le 27 novembre 2014, parce que dans trois mois, la France accueille la COP21 sur le climat, parce que le charbon est de plus en plus critiqué pour ses effets négatifs sur le réchauffement climatique, y compris chez les grands industriels français de l’énergie qui ont, il est vrai, d’autres propositions, enfin, parce que le pôle énergie d’Alstom, qui est le principal bénéficiaire de ces crédits, passera bientôt sous le contrôle de l’américain GE.