En Corée du Sud, les étrangers en situation irrégulière ont désormais le droit de se syndiquer

Les flux migratoires entre les Etats ou à l’intérieur des frontières, qu’ils soient volontaires ou qu’ils résultent de facteurs externes comme les conflits, la répression, les phénomènes naturels ou la pauvreté, constituent un phénomène qui s’amplifie. Dans un grand nombre de cas, les populations concernées sont dépourvues de documents officiels, ce qui les rend très vulnérables, notamment vis-à-vis de leurs employeurs. Le 25 juin, la Cour suprême de Corée a légalisé le syndicat Seoul-Gyeonggi-Incheon, composé de travailleurs en situation illégale, infirmant ainsi une décision du ministère du Travail. La Cour a appuyé son jugement sur le fait que le droit pour les migrants sans papiers de s’organiser en syndicat était une norme internationale.