Le Cameroun accusé de ne pas fournir les efforts suffisants pour contrôler son exploitation forestière

En dépit des campagnes d’opinion qui se succèdent depuis plusieurs décennies et des mesures publiques ou privées qui sont adoptées, l’exploitation illégale du bois se poursuit à un rythme élevé un peu partout dans le monde (Russie, Afrique, Amérique latine, Indonésie…). Cela s’ajoute aux autres facteurs qui contribuent à la déforestation de la planète : cultures, élevage, projets miniers, grands ouvrages, etc. Le 22 janvier, l’Académie Chatham House a publié un document de recherche dans lequel elle souligne que la production de bois au Cameroun pourrait représenter le double des estimations officielles, et ce notamment en raison d’une coordination « très inefficace » au sein du gouvernement et d’un cadre juridique inadéquat. Dans ce contexte, le gouvernement vient toutefois de valider le Programme national d’appui à la transformation des produits forestiers (PNATPF) qui vise à transformer une partie du bois coupé dans les communes forestières. Le programme est assorti d’une enveloppe de 13,7 milliards de francs CFA (21 millions d’euros).

http://www.chathamhouse.org/sites/files/chathamhouse/field/field_document/20150121IllegalLoggingCameroonHoareFrench.pdf