Selon les estimations du département américain de l’Energie, le sous-sol algérien recèlerait 19 800 milliards de m3 de gaz de schiste techniquement récupérables, ce qui situerait le pays au troisième rang mondial après la Chine et l’Argentine. Le 27 décembre, la première torche de gaz de schiste a été allumée dans le bassin de l’Ahnet près de Tamanrasset au sud du pays. Les ministres de l’Environnement et des Ressources en eau ont tenu à rassurer sur les impacts écologiques en expliquant que des études d’impact précises seraient réalisées pour chaque projet et que la quantité d’eau utilisée serait finalement assez limitée. Ces explications n’ont toutefois pas convaincu les opposants à l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels dans ce pays aux ressources hydriques précaires et aux écosystèmes fragiles.