Selon un article du Journal du dimanche du 8 septembre, le tribunal des affaires de sécurité sociale d’Orléans a, le 27 août, condamné EDF pour faute inexcusable à la suite de la mort de Jean-François Cloix, décédé en 2009 d’un cancer du poumon à l’âge de cinquante-trois ans après avoir été employé comme chaudronnier durant près de trente ans dans la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret). Le tribunal a en effet estimé que l’entreprise n’apportait pas la preuve que le décès de l’employé n’était pas lié aux faibles doses de rayonnements ionisants auxquelles il avait été soumis en dépit des mesures de sécurité sanitaire “ incontestables ” instaurées dans les centrales. Le tribunal a indiqué par ailleurs que le fait que le salarié était fumeur ne disculpait pas l’entreprise de sa faute dans la mesure où le cumul des facteurs augmentait précisément les risques. L’énergéticien français a décidé de faire appel en faisant notamment valoir que la dose reçue par le salarié représentait 3 % environ de la dose légale.