Le 27 avril 2022, le Credit Suisse a publié sa nouvelle politique pour les secteurs qui comportent d’importants risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Dans cette version, le groupe promet de ne financer aucun projet lié à l’exploration ou à l’extraction de gisements miniers dans les grands fonds marins, et de n’accorder ni prêt ni garantie aux sociétés Continue reading →
Category Archives: Credit Suisse
Investisseurs : climat, Suisse, banques
Des investisseurs institutionnels, coordonnés par Ethos et ShareAction, ont déposé une résolution auprès de la banque Credit Suisse afin de l’encourager à améliorer la transparence de son reporting sur les risques climatiques et réduire son financement aux sociétés actives dans les énergies fossiles.
Loyauté des pratiques : Suisse, banque
Le réseau mondial de journalistes Organized Crime and Corruption Reporting project (OCCRP) a analysé les données personnelles de milliers de comptes bancaires du Credit Suisse remises anonymement au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. Les journalistes ont découvert que des dizaines de comptes appartenaient à des politiciens corrompus, des criminels, des dictateurs et d’autres personnages douteux. La banque rejette les allégations et indique que « plus de 60 % des comptes concernées ont été fermés en 2015. »
Éthique : Suisse, banques
Le procès contre Crédit Suisse pour blanchiment d’argent aggravé s’est ouvert le 7 février 2022 à Bellinzone (Suisse) devant le Tribunal pénal fédéral. La banque est accusée d’avoir blanchi cinquante-cinq millions de francs pour le compte de trafiquants de cocaïne bulgares entre 2004 et 2008. L’association suisse Public Eye précise que l’acte d’accusation souligne Continue reading →
Le projet d’oléoduc de Total entre l’Ouganda et la Tanzanie fait fuir les banques françaises
L’oléoduc de 1 443 km qui doit acheminer le pétrole ougandais au port de Tanga en Tanzanie (East African Crude Oil Pipeline, EACOP) est dénoncé par de nombreuses organisations pour ses conséquences sociales et environnementales. Il s’insère dans le projet de développement pétrolier de Total en Ouganda. Son coût (3,5 milliards de dollars) doit être financé à 70 % par des banques. Début 2019, le président de Stanbic de l’époque, l’une Continue reading →
Les banques européennes financent le transport du pétrole entre l’Amazonie et les Etats-Unis
Le 12 août, trois associations ont publié un rapport dans lequel elles accusent six banques européennes (ING, Crédit suisse, Natixis, BNP Paribas, UBS, Rabobank) de double langage. Selon cette étude, ces banques auraient financé l’essentiel du commerce pétrolier entre l’Amazonie équatorienne et les raffineries américaines entre 2009 et 2020. Le montant Continue reading →
L’introduction en Bourse de Saudi Aramco va tester l’appétit des investisseurs pour les énergies fossiles
En avril 2016, le prince héritier du royaume d’Arabie saoudite avait officiellement annoncé qu’il allait faire du fonds souverain du pays le plus important du monde et que celui-ci serait alimenté grâce à la cession d’actifs pétroliers, et notamment l’introduction en Bourse d’une partie des actions de la plus grande société pétrolière mondiale, Saudi Aramco (IE n° 234). Portant sur 2 à 5 % des titres (valorisés entre 40 et 100 milliards de dollars), cette introduction devait être la plus importante jamais réalisée dans le monde. Elle constituait, pour les banques agréées pour l’organiser, un marché juteux estimé à 450 millions de dollars.
Mais le 4 octobre, le prince Mohamed ben Salman a une nouvelle fois repoussé la date d’introduction en précisant qu’elle devrait finalement avoir lieu à la fin de 2020 ou au début de 2021 (information remise en cause depuis par des rumeurs qui la situeraient dès décembre de cette année). Officiellement, ce report serait dû aux discussions relatives à une prise de participation de Saudi Aramco dans la société pétrochimique Sabic. Mais il pourrait également résulter de la faiblesse actuelle des cours du pétrole brut.
Parallèlement, le 17 octobre, dix grandes ONG ont adressé une lettre aux dirigeants de sept des neuf banques choisies pour organiser l’opération : Bank of America, Citigroup, Crédit Suisse, Goldman Sachs, HSBC, JPMorgan Chase, Morgan Stanley. Les deux banques absentes de la liste sont des banques saoudiennes. Les associations mettent en garde les établissements financiers sur le rôle qu’ils joueront dans la mise sur le marché d’actions de la plus importante société émettrice de GES de la planète. Non seulement cette introduction participera à la stratégie du royaume – qui consiste à augmenter sa production de pétrole –, mais elle lui permettra aussi de doubler sa capacité de raffinage et de poursuivre sa diversification dans le gaz et la pétrochimie. Les ONG ajoutent que cette opération ternira encore davantage l’image des banques impliquées, qui figurent déjà toutes parmi les quatorze plus importantes « banques fossiles » présentes dans le monde.
Le Crédit Suisse réduit de 40 % la part variable de ses dirigeants : insuffisant pour les spécialistes
A la suite des critiques formulées par plusieurs investisseurs et par des organismes spécialisés dans l’analyse de la gouvernance des sociétés, le Crédit Suisse a décidé de réduire de près de 40 % la rémunération variable des douze membres de sa direction générale pour l’année 2016 et de la ramener à 48 millions de francs suisses (45 millions d’euros). Cependant, au vu des résultats des deux dernières années (pertes de 3 milliards de francs suisses en 2015 et de 2,7 milliards en 2016), la fondation suisse Continue reading →