27 avril 2016, assemblée générale de PSA Groupe. On attendait évidemment un point sérieux sur les résultats du plan Back in the Race et sur l’avenir du groupe (Push to Pass). Ce dernier point a effectivement constitué l’essentiel des présentations. Celles-ci ont été sobres, classiques, rythmées. Et la question de l’électrification des gammes y a trouvé sa place. Cette question a, d’ailleurs, été assez largement reprise au cours des débats auxquels se sont ajoutées des préoccupations concernant les véhicules à hydrogène. Mais deux autres sujets étaient attendus : le premier à propos des tests sur les émissions atmosphériques des véhicules et le second sur la rémunération de Carlos Tavares. Assez peu développés au cours des présentations, ces aspects ont finalement pu être largement complétés au cours des débats grâce à des questions très brèves posées sans la moindre hostilité par les deux premiers intervenants, juste après un petit intermède polémique portant sur l’ordre de passage des personnes demandant la parole. La question de la rémunération du président du directoire a trouvé un écho parmi les autres membres de l’assemblée, qu’il s’agisse d’un représentant du personnel qui a fait un rapprochement avec la rigueur salariale auxquels sont soumis les salariés depuis quatre ans, d’actionnaires individuels qui ont, quant à eux, fait remarquer la piètre performance de leur investissement depuis plusieurs années ou du représentant de l’APAI (Association pour le Patrimoine et l’Actionnariat Individuel) qui s’est informé sur le ratio d’équité dans le groupe (rapport entre la rémunération la plus élevée dans le groupe et le salaire médian). Cette dernière question ayant d’ailleurs fait l’objet d’une question écrite dont la réponse est postée sur le site Internet du groupe.