Bien sûr, les positions prises par l’Union européenne et la Californie pour renforcer la lutte contre les déchets textiles, et celle du Bangladesh pour enfin appliquer sa loi pour supprimer les sacs en plastique à usage unique sont de bonnes nouvelles. Mais elles s’insèrent dans une lenteur généralisée, aussi bien des pouvoirs publics que des acteurs privés, dont témoignent les articles de cette lettre. La proposition de la Commission européenne de reporter d’un an l’application de la directive contre la déforestation importée en est un exemple emblématique, qui suscite déception et mécontentement. Ce n’est sans doute pas la bonne manière de rattraper le retard accumulé sur les questions environnementales, sociales et de société. Et ce, d’autant que certains sujets, comme le greenwashing, l’exploitation des migrants, le travail sous des chaleurs suffocantes, ne cessent de s’amplifier…