L’agence BloombergNEF a réalisé une étude dont elle a publié les principales conclusions sur son site internet le 21 mars 2024. L’objectif était de vérifier dans quelles mesures les émissions de CO2 des véhicules électriques tout au long de leur cycle de vie étaient plus basses que celles des voitures à essence. Selon les cas de figure analysés (région du monde, distance parcourue, origine de l’électricité consommée…), les rejets de GES des véhicules électriques sont inférieurs de 27 à 71 % à ceux des véhicules à combustion interne.
Mais les émissions de CO2 ne sont pas les seuls éléments à prendre en considération pour apprécier l’impact social et environnemental d’un véhicule. Une coalition d’ONG et de syndicats, Lead the Charge, a publié le 28 mars son deuxième rapport annuel classant les principaux constructeurs automobiles mondiaux en fonction d’une sélection de 80 critères se rapportant à l’environnement et aux droits humains.
Ils s’appliquent à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement (exploitation minière – nickel, cobalt, lithium, métaux… –, production d’aluminium et d’acier, utilisation de matériaux recyclés, fabrication des pneus et des batteries, etc.). Ils prennent en compte le respect de la biodiversité, de la liberté syndicale et des peuples autochtones (dans le monde, plus de la moitié des gisements de minéraux destinés aux véhicules électriques ou d’autres technologies de transition se trouvent sur des terres autochtones et paysannes, ou à proximité) ainsi que les rejets de GES.
Sur les 18 marques analysées, Ford, Mercedes-Benz et Tesla occupent, dans l’ordre, les trois premières places. Stellantis est en cinquième position et Renault en neuvième.