Nous entamons cette lettre de rentrée avec un hommage au pénaliste Henri Leclerc, décédé le 31 août 2024. Cet inlassable défenseur des droits humains est un exemple pour tous, une inspiration qui peut s’exprimer dans chacune de nos activités. Au début des années 70, il a cofondé un cabinet d’avocats spécialisé dans la défense des causes militantes, installé durant une vingtaine d’années au 52, boulevard Ornano, dans le XVIIIe arrondissement parisien. Là où, 5 ans plus tard, le CFIE (éditeur d’Impact Entreprises) s’est établi à son tour pour 19 ans.
L’été a aussi été marqué par la XXXIIIe olympiade de l’ère moderne, dont la presse, et notamment le service public français, s’est très largement fait l’écho. Impossible d’y échapper. Mais force a été de constater l’incroyable ferveur populaire et les sincères scènes de fraternité qui l’ont accompagnée. Pendant ce temps, la terre a continué de tourner avec son lot de calamités en tout genre sur les plans géopolitique et social : guerre russo-ukrainienne, interventions israéliennes dans les territoires palestiniens, émeutes au Royaume-Uni et au Bangladesh, etc. La liste est très longue. On apprécie donc les quelques embellies. Au Bangladesh, le prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus, a accepté de prendre la tête d’un gouvernement intérimaire après la fuite du pays le 5 août dernier de la Première ministre, Sheikh Hasina. Les protestations étudiantes qui ont dégénéré en émeutes contre les minorités hindoues ont ébranlé les relations entre le pays et l’Inde voisine, et déstabilisé l’industrie textile.
Ces tensions exacerbent les relations économiques internationales déjà très préoccupantes, affaiblissent les initiatives en matière de développement durable et entretiennent les dissensions entre pro et anti-ESG. Les ambitions climatiques et environnementales sont aussi affectées. Les Jeux paralympiques ont déclenché le même enthousiasme que les Jeux olympiques. L’événement a offert une incontestable visibilité à la place du handicap dans nos sociétés et dans les entreprises, et a renforcé le capital de sympathie à l’égard des porteurs de handicap. Alors, maintenant, aux actes !