L’année 2024 va être ponctuée d’échéances électorales capitales (présidentielles, législatives ou générales) : en Russie (mais le scrutin est déjà acquis), au Mexique (deuxième pays le plus peuplé d’Amérique latine), en Afrique du Sud, en Algérie, en Inde, au Pakistan, en Indonésie… et, bien sûr, aux États-Unis et dans l’Union européenne. Les résultats détermineront si nos sociétés poursuivent ou non leur route sur la voie de la fragmentation et de l’affrontement, mais aussi si les principes d’un développement durable pour tous (dans le sens d’épanouissement) pourront être portés avec plus de conviction. Mais que l’on ne se méprenne pas. Quels que soient les résultats, il n’y aura pas de cadeau. L’avenir est devenu trop incertain pour que chacun ne cherche pas à conserver ses acquis, voire à les augmenter. Dans la dernière ligne droite avant les élections européennes, la présidence belge va donc devoir faire preuve de beaucoup de détermination pour renforcer la politique de développement durable de l’Union.