Le 28 juin 2016, des salariées de la société STMicroelectronics (STM) ont saisi le conseil des prud’hommes de Grenoble pour dénoncer des salaires inférieurs à ceux de leurs homologues masculins. Le 6 septembre 2018, les appelantes ont été déboutées. Les plaignantes ont interjeté appel à l’encontre du jugement en octobre 2018. Le 7 novembre 2023, le syndicat CGT, intervenant à titre volontaire dans cette affaire, a indiqué que, le 26 octobre, la Cour d’appel de Grenoble leur avait donné raison en statuant qu’elles avaient été victimes d’une discrimination liée au genre et à la maternité et en condamnant l’entreprise à leur verser plus de 800 000 euros. STM a indiqué se réserver la possibilité de se pourvoir en cassation.