Presque partout dans le monde, les candidats aux élections nationales mettent plus en avant le pouvoir d’achat que l’environnement pour séduire les électeurs. À l’inverse, à l’échelle de l’entreprise, l’environnement, en particulier le climat, est à présent un centre d’intérêt de premier ordre et un espace de dialogue intense. Cependant, on est parfois étonné que ce soit seulement maintenant que « la lutte contre le changement climatique [devienne] un axe de développement majeur pour [le] groupe » [Benoît Potier, assemblée générale d’Air Liquide, 4 mai 2022]. Mais la dynamique est enclenchée, et les investisseurs veulent désormais du concret et des résultats. Les institutions également, comme l’autorité de surveillance de la publicité du Royaume-Uni, pour qui il ne va plus être possible de mettre en avant des actions climatiques isolées sans, dans le même temps, les mettre en perspective avec l’ensemble des résultats de l’entreprise sur cette question. Pour autant, il ne faudrait pas oublier les dimensions sociale et sociétale.