À moins d’un mois des négociations sur le climat de la COP26 qui se dérouleront du 1er au 12 novembre à Glasgow, il n’est pas étonnant que la question climatique domine les débats. Si l’on enregistre quelques signes encourageants (IE n° 351), le retard sur un calendrier qui serait à la hauteur de l’enjeu est encore considérable. Sans préjuger des résultats de la conférence, il est probable qu’elle produira son lot de déceptions, une nouvelle accélération des revendications et une exacerbation des intransigeances qu’il importe de s’approprier dès maintenant. À cela, s’ajoute l’accroissement des inégalités aggravées par la crise climatique. Les pays du Nord avaient promis d’apporter 100 milliards de dollars par an à ceux du Sud pour les aider dans la lutte contre le changement climatique. Leur soutien s’élève à moins de 80 milliards. Et d’autres facteurs augmentent les inégalités : la crise sanitaire, un système fiscal international défaillant, l’intensification des tensions internationales. Ce contexte, s’il n’incite pas à l’optimisme, doit renforcer notre détermination.