C’est la rentrée. Les talibans sont de retour. Les méga-incendies et autres faits climatiques extrêmes aussi. Les 4e et 5e vagues de l’épidémie de COVID-19 ne faiblissent pas vraiment au plan mondial. La crainte d’un renforcement de la cybersurveillance échauffe les esprits… Mais ces événements concernent-ils l’entreprise ? Oui, si l’on considère que la RSE nous interroge sur la nature de la relation entre l’entreprise et son milieu au sens large. L’entreprise doit-elle simplement s’adapter à ce milieu, quitte à l’alimenter, ou doit-elle s’engager et le transformer ? Alors que de nombreuses sociétés se dotent d’une raison d’être, la question mérite d’être posée. Cette raison d’être peut-elle avoir une influence déterminante sur la conduite des affaires et créer un « emballement » en matière de responsabilité élargie ?