Le 1er octobre 2019, plusieurs organisations (les représentants communaux d’Unión Hidalgo, l’organisation de défense des droits humains Proyecto de Derechos Económicos, Sociales y Culturales [ProDESC], et le Centre européen pour les droits humains et constitutionnels [ECCHR], installé à Berlin) avaient adressé à EDF une mise en demeure lui demandant de respecter son devoir de vigilance dans la cadre d’un projet éolien que l’électricien envisage au Mexique (IE n° 309). EDF a ensuite été assignée le 13 octobre 2020 devant le Tribunal judiciaire de Paris au titre de la loi sur le devoir de vigilance. Le 9 juin dernier, le CCFD-Terre Solidaire, le ECCHR et ProDESC ont publié un rapport dans lequel ils dénoncent les manquements au devoir de vigilance et au droit international de l’État français. Les organisations demandent à « EDF de suspendre le projet Gunaá Sicarú sur les terres de la population autochtone mexicaine d’Unión Hidalgo tant qu’il n’aura pas été mis en œuvre de manière effective les mesures adéquates, telles que définies dans un nouveau plan de vigilance ».