Le Centre des hydrocarbures non conventionnels (CHNC) a été présenté à la presse le 10 février. Dirigé par Jean-Louis Schilanski, ancien président de l’Union française des industries pétrolières, il réunit des entreprises françaises engagées dans les technologies d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures de roche-mère comme Total, GDF Suez, Suez Environnement, Vallourec, Air Liquide, Vinci ou Technip. Le CHNC fournira une information sur l’aspect économique, mais aussi scientifique, (écologie, santé, etc.) de cette ressource controversée. Jusqu’en 2013, l’agence gouvernementale de l’énergie américaine (AIE) tablait sur 5 000 milliards de mètres cubes contre 3 800 milliards aujourd’hui, soit 77 ans de la consommation française. Officiellement, l’objectif n’est pas de relancer le débat sur l’exploitation des ressources, mais d’évaluer les réserves réelles de la France, qui seraient, selon les estimations de l’AIE, les premières d’Europe. Cela étant, la priorité actuelle n’est-elle pas plutôt d’orienter les ressources vers le développement du potentiel d’énergies renouvelables du pays ?