La société malaisienne Sime Darby fournit environ 4 % de la production mondiale d’huile de palme. Le groupe revendique être le plus important producteur d’huile de palme certifiée durable au monde. Mais, le 30 décembre, les États-Unis ont annoncé qu’ils interdisaient les importations d’huile de palme du producteur malaisien en raison d’allégations de travail forcé. À la suite de cette annonce, l’entreprise a déclaré qu’elle allait mener une enquête sur ces accusations. Elle a aussi reconnu que ces faits semblent effectivement révéler une violation de sa politique qu’elle a, par ailleurs, qualifié de stricte. Pour justifier sa décision, le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (Customs and Border Protection – CBP) s’est appuyé sur les conclusions d’une enquête de plusieurs mois. Le CBP estime qu’il existe des « problèmes systémiques dans toutes les plantations de Sime Darby ». Dans certains secteurs comme les plantations, la Malaisie fait appel à une main-d’œuvre migrante. Le pays compte plus de 337 000 travailleurs migrants en provenance de pays comme l’Indonésie, l’Inde et le Bangladesh pour récolter les fruits du palmier.