A l’issue de l’année 2020, les émissions de CO2 des véhicules particuliers vendus en Europe par les constructeurs automobiles ne devront pas avoir dépassé 95 g/km en moyenne. Cet objectif est pondéré pour chaque constructeur en fonction de plusieurs critères. Au-delà de ces quantités, les constructeurs se verront appliquer une pénalité de 95 euros par gramme de dépassement, multipliée par le nombre de véhicules vendus. Le 30 septembre, l’organisation sans but lucratif International Council on Clean Transportation (ICCT) a publié sa fiche d’information sur le marché européen à fin août. Dans ce document, elle indique les écarts enregistrés entre les objectifs et les moyennes sur les huit premiers mois de l’année pour les principaux groupes présents sur le marché européen. PSA-Opel est le mieux rangé, avec une moyenne déjà alignée sur son objectif. Cette position corrobore la réponse du président du directoire de PSA à une question écrite d’un actionnaire lors de la dernière assemblée générale de la société le 25 juin 2020. Selon Carlos Tavares, PSA ne présentait « aucun risque d’amende européenne ». Pour Renault, l’excédent d’émissions n’est que de 3 g. En revanche, Fiat-Chrysler, Daimler et Volkswagen sont dans une position beaucoup plus inconfortable.