En 2007, Orange s’était fixé pour objectif de réduire ses émissions de CO2 en volume de 20 % d’ici à 2020, par rapport à 2006. Mais face à l’augmentation du nombre de ses clients et surtout à la croissance exponentielle des utilisations, le groupe a décidé en 2015 de définir de nouveaux objectifs, non plus en valeur absolue, mais en intensité calculée en fonction des types d’usage (voix, TV, Internet, transfert de données). Son objectif est désormais une baisse de 50 % par usage clients d’ici à 2020, par rapport à 2006. Cela pose la question de la comparaison entre les opérateurs. Aussi la secrétaire d’Etat française à la Transition écologique et solidaire a-t-elle réuni, le 20 février, les opérateurs et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) afin de leur demander de travailler sur une méthodologie de calcul de leur impact carbone. L’objectif est de permettre aux opérateurs d’informer les consommateurs de l’impact de leurs usages et de leurs appareils à partir du 1er janvier 2022. Si les opérateurs ne parviennent pas à se mettre d’accord, l’Ademe tranchera.