Le 3 novembre, la ville de New Delhi a atteint un pic de pollution historique. Face à cette situation dramatique, la Cour suprême indienne a déclaré, le 25 novembre, que les gouvernements des Etats ne fournissant pas une eau et un air purs à leurs citoyens devaient les indemniser des effets néfastes de la pollution. Les juges ont eu des propos très durs : « Delhi est devenue l’enfer (narak). Les gens vivent dans une chambre à gaz et meurent du cancer et d’autres affections pulmonaires… On rit de nous. Le gouvernement ne peut pas fournir de l’air et de l’eau purs aux citoyens de sa capitale. Quel est l’intérêt de tout ce développement ? A quoi cela sert-il d’être une puissance mondiale ? » Les juges Arun Mishra et Deepak Gupta ont donné aux gouvernements des Etats indiens six semaines pour expliquer les raisons pour lesquelles ils ne devraient pas être tenus pour responsables de leur échec dans l’exercice de leurs fonctions.