La crise politique, économique et sociale n’en finit pas au Venezuela. Selon l’ONU, elle aurait déjà poussé plus de 3,4 millions de personnes à fuir le pays, soit plus de 10 % de la population. Sur ces 3,4 millions de personnes, près de 38 % (soit 1,3 million environ) se seraient réfugiées en Colombie. Or, dans toutes les zones proches des mouvements de migration, les réfugiés sont très exposés au travail forcé et à l’exploitation. Aussi la Colombie a-t-elle annoncé le 31 juillet qu’elle avait créé une unité d’élite d’inspecteurs du travail pour traquer les cas de traite et d’exploitation. Ces inspecteurs seront formés pour déceler les signes de travail contraint et interroger efficacement les employeurs et les travailleurs…