En juillet 2018, les syndicats du numéro 1 mondial de la sidérurgie, ArcelorMittal, avaient tenu à Luxembourg la première réunion du Réseau syndical mondial ArcelorMittal. Au cours de la deuxième réunion, qui s’est déroulée les 8 et 9 avril dernier à Rio de Janeiro, des organisations syndicales du groupe provenant de quinze pays ont échangé sur leurs préoccupations concernant la situation en Afrique du Sud (IE n° 298), aux Etats-Unis (campagne antisyndicale à Calvert en Alabama) et au Brésil… Elles se sont également félicitées des avancées observées au Kazakhstan et en Ukraine et des mesures adoptées par le groupe en Amérique latine pour accroître l’autonomie des femmes et des autres groupes sous-représentés. A l’issue de cette rencontre, le Réseau syndical mondial ArcelorMittal a indiqué qu’il allait appeler la direction générale du groupe à débuter des discussions visant à conclure un accord-cadre mondial qui intègre un comité d’entreprise mondial. Même si le principal enjeu des accords-cadres reste leur mise en œuvre, une réponse du groupe à cette sollicitation constituerait un signal positif qu’il convient d’encourager.