Dans une tribune datée du 25 mars et publiée dans L’Usine Nouvelle, Gérard Mardiné, secrétaire national chargé de l’économie, de l’industrie et du développement durable au sein du syndicat CFE-CGC, appelle à transférer une partie des dividendes des grandes entreprises vers des investissements de recherche et développement. Un transfert de 20 milliards d’euros (sur les 58 milliards générés par les entreprises du CAC 40 en 2018) participerait, selon lui, à l’amorce d’un cercle vertueux permettant aux entreprises d’être mieux armées pour financer la transition écologique, pour moderniser leur outil de production et pour développer le capital humain (emplois, formation et salaires). Les actionnaires, de leur côté, bénéficieraient d’une rémunération supérieure à celle enregistrée sur la période 2003-2006 et, ultérieurement, des bénéfices résultant des investissements supplémentaires. La communauté y trouverait également son compte : le chômage diminuerait grâce aux créations d’emploi générées par ces investissements, les prélèvements sociaux afférents baisseraient, les recettes fiscales augmenteraient grâce à la croissance de l’activité, les comptes publics s’amélioreraient, etc. L’auteur de la tribune demande au gouvernement d’inscrire des mesures allant dans ce sens dans la loi PACTE qui, malheureusement, en est déjà à sa phase de finalisation.