De nombreux modèles l’attestent désormais, outre les événements naturels extrêmes, le dérèglement climatique aura des incidences directes et indirectes sur d’autres aspects. Parmi ces derniers, on relève l’expansion géographique des maladies à transmission vectorielle propagées par les insectes ou les acariens. Selon Santé publique France, un cas de dengue autochtone (c’est-à-dire non contracté à la suite d’un voyage dans une zone endémique) a été confirmé le 10 octobre dans le département de l’Hérault. Il s’agit du deuxième cas identifié en France métropolitaine cette année, le premier ayant été constaté le 4 octobre dans les Alpes-Maritimes. La dengue est transmise par le moustique tigre, dont l’expansion sur le territoire fait l’objet d’une surveillance renforcée depuis le 30 avril. Pour l’heure, les autorités se veulent rassurantes. Elles rappellent que la maladie est le plus souvent bénigne et que des cas de transmission se sont déjà produits depuis le début des années 2010, affectant de 1 à 7 personnes. Mais elles aimeraient comprendre comment ces cas ont pu se déclarer en dehors de la saison estivale.