Un mois après que cinq syndicalistes membres du TIGLU (Thai Industrial Gases Labour Union) de l’usine thaïlandaise d’Air Liquide de Nong-kae (province de Saraburi) ont été licenciés pour “ perturbations ”, la Fédération internationale des syndicats de travailleurs de la chimie, de l’énergie et des mines (ICEM) continue à demander leur réintégration, car elle estime qu’ils ont été injustement licenciés. Ce regain de revendication fait suite à l’annulation d’une rencontre avec la direction de Nong-kae au ministère du Travail de la province, prévue initialement le 11 mars dernier et dénoncée quelques minutes seulement avant d’avoir lieu. Dans une lettre datée du 15 février, le secrétaire général de l’ICEM avait déjà signalé à la direction de Nong-kae que les faits observés (refus de signifier le licenciement par écrit, pratiques d’intimidation auprès des autres membres du syndicat, refus de reconnaître le TIGLU en tant que partenaire social…) allaient à l’encontre des valeurs contenues dans le code de conduite du groupe.